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Nouvelles interventions auprès des étudiants toulousains : 3ème année de médecine et école de sages-femmes

28 avril 2023

Les 5 et 18 avril, Tifenn depuis Grasse, Myriam depuis Nantes et Nathalie depuis Mont-de-Marsan se sont adressées aux étudiants du Dr Damase-Michel, de l’Université de Toulouse III. Si les visioconférences sont moins « vivantes » que le présentiel, elles facilitent grandement la participation de plusieurs membres du Conseil d’Administration.

Une nouvelle fois, les témoignages directs de « parcours DES » ont sensibilisé ces futurs professionnels de santé aux conséquences passées et actuelles du DES. Ainsi, ces étudiants peuvent saisir l’impact de l’histoire du DES au sein des familles et ainsi que leurs attentes vis-à-vis des médecins et sages-femmes.

Au fil de ces interventions sont abordés les craintes, les questionnements sur la 3ème génération, rappelant l’importance d’une pharmacovigilance indépendante et menée sur le long terme…

Sélection de quelques réactions des étudiants

« Merci pour cette intervention très intéressante qui mêlait infos scientifiques et témoignages de manière très équilibrée. »

« Merci pour vos témoignages si authentiques qui permettent de mesurer les conséquences sur les familles… »

« Merci à vous pour ces témoignages, c’était très intéressant. C’est aussi pour nous une manière différente d’acquérir de nouvelles connaissances. Les témoignages apportent quelque chose de supplémentaire aux cours purement théoriques dont on a l’habitude, d’autant plus qu’ils étaient touchants. »

Des informations qui leur semblent les plus pertinentes…

« Ne jamais minimiser l’effet d’un médicament, se renseigner. »

« Prendre en compte l’histoire des patients fils/filles DES. L’inefficacité du médicament contre les fausses couches spontanées … mais pas d’arrêt des prescriptions. »

« Explosion des familles ; la 3ème génération a notre âge et on ne sait pas si les conséquences vont s’arrêter à la 3ème génération. »

« La méconnaissance de la population générale sur ce scandale. »

« Au sujet de la relation médecin-patient : il vaut mieux dire qu’on ne sait pas et reconnaître ses erreurs, c’est mieux pour le ressenti du patient plutôt qu’un médecin qui cache des choses. A mes yeux c’était l’information la plus importante : en tant que patientes, vous avez ce pouvoir de nous faire réaliser que certaines pratiques, qui nous semblent normales, sont à éviter, ou que certains gestes sont bénéfiques pour les patients. Bien sûr toutes les autres informations étaient également utiles, mais c’est ce genre de témoignages qui apportent une plus- value à votre intervention, comparé à un cours de notre professeure par exemple. »