A nouveau, Anne, Myriam, Nathalie, Tifenn, Valérie, se sont succédées pour « raconter » le DES aux étudiants.
L’historique de la molécule, les conséquences, l’histoire du DES en France, les différentes actions menées par l’association, mais aussi l’importance de la pharmacovigilance… au fil des deux heures de présentation, les intervenantes témoignent de leurs parcours personnels et associatifs.
Nous remercions de nouveau le Pr Sommet et le Dr Damase-Michel, pharmacologues à l’Université de Toulouse : depuis 2017, elles nous invitent à intervenir auprès de leurs étudiants.
A l’issue de la visioconférence, nous sollicitons un retour de la part des étudiants. Voici quelques extraits de leurs réactions.
Avez-vous des observations ?
» Aucune observation. Je vous remercie pour tout l’énorme travail que vous accomplissez. C’est admirable. D’ailleurs, cela nous encourage, en tant que professionnel de santé et étudiant de ce Master, à prendre conscience de la responsabilité de notre travail. »
« Interventions et témoignages très personnels et montrant un fort engagement des patients. »
« Je voudrais féliciter votre courage, j’apprécie tellement votre volonté de vouloir transmettre votre message et votre expérience de manière à faire progresser la science. »
Pouvez-vous citer les 3 informations qui vous semblent les plus pertinentes ?
- Répercussion sur la 2e génération connue, mais la 3e (notamment autour du témoignage d’handicap dans les suites de l’accouchement prématuré) plus invisibilisé et tout aussi important
- Malgré le fait que cette affaire remonte aux années 1950, « Le DES n’est pas fini » ! Il est très important de continuer à partager l’information dans le futur pour ne pas reproduire les mêmes erreurs.
- Les conséquences de ce médicament sur la santé physique et mentale des femmes, ainsi que leur entourage
- Le temps qu’il a fallu aux autorités pour retirer ce médicament alors qu’on avait déjà des doutes concernant son efficacité.
- l’impact multigénérationnel, le retard de la réaction des autorités de santé, le manque d’information du grand public.
- Le distilbène peut avoir un impact grave sur la santé de la maman et du fœtus.
- C’est une preuve que la pharmacovigilance est de grande importance.
- Les études observationnelles doivent couvrir les effets à long terme des médicaments.
En conclusion…
« L’intérêt de la pharmacovigilance, le problème des professionnels de santé non formés, et pourquoi il est important de poursuivre la prévention.»